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En quelques mots :

Les pratiques artistiques de la Compagnie Pêpaloma sont orientées autour du spectacle vivant, et son langage se veut international.

Sa démarche artistique développe l’art du clown, le métissage des langages, à la croisée des champs d’activités : danse, théâtre, conte, marionnette, théâtre d’objet, son... Elle défend une esthétique issue du « théâtre pauvre », qui fait appel à l’imaginaire, à la mémoire collective, et s’appuie sur le plaisir du jeu et la qualité de présence de la comédienne. Ses spectacles, à travers une partition souvent poétique, transmettent une réflexion sur l’environnement, l’Histoire et l’humain.

Elle souhaite particulièrement développer son activité vers les publics et les lieux isolés dans cette perspective d'une culture accessible à tous.

Les spectacles :

2003 : Ecoloclown – Solo jeune public, mime, clown

2006 : Une Cigale dans la tête – Duo de poésie de femmes contemporaines

2007 : Les fables de Pêtùla – Répertoire de contes imaginés et interprétés par Tissia

2009 : La Pêpamobile – Caravane-spectacle itinérant

2011 : Conte soundpainting – Performance sonore, gestuelle et interactive

2011 : Elle était une fois, en coproduction avec L’Écume des Mots

2014 : Le Salon des Pinceaux Perchés – Transformation maquillée dans la Pêpamobile

2014 : Le Tricycl’N’Drum – Déambulation recyclée et musicalisée

2016 : Ce Monsieur Quelconque – Création non (encore) aboutie...

2017 : Le Jardin secret de Nina - Conte, théâtre et marionnettes

2023 : L’Écume des Maux - Théatre, corps et théâtre d'objets

La Compagnie Pêpaloma, 20 ans d'histoire(s)...

La Compagnie Pêpaloma est fondée en 2003 par Tissia Montembault, leurs parcours sont donc entrelacés.Le clown dans les rues de Fougères (35), de Feldkirch (Autriche), puis au coeur de la belle aventure des Saffrélipopettes, festival jeune public de Saffré (44), les projets à l’étranger aboutissent enfin, en 2003, la mise au monde, grâce à un financement européen, du spectacle Ecoloclown et de la Compagnie Pêpaloma, porteuse du projet.

 

Ecoloclown, pour un premier spectacle, est un projet audacieux. La Compagnie prend le risque de proposer un spectacle jeune public où le clown, en solo, est un personnage plein de poésie et de fantaisie, et qui se donne pour ambition de sensibiliser à l’environnement sans tomber dans la moralisation. L’aspiration est de croiser les domaines artistique, culturel, pédagogique et environnemental, au-delà des mots… car le personnage est un mime. Le message passe et le spectacle tournera 15 ans, dans des petits théâtres, des centres sociaux culturels, des festivals (Châlon dans la rue 2007, Aurillac, les Zardines, les Zaccros d’ma rue, les Arborescences, etc.).

 

La Compagnie se professionnalise réellement en 2006 en intégrant Pol’N, collectif d’associations culturelles et pôle de compétences et de ressources à Nantes. Elle y restera jusqu’en 2012 et y organisera de nombreux événements, comme les festivals Même pas Morts ou Quartier Libre, ou encore Le Cabaret du jeudi soir. Pour ce dernier qui s’articule autour des années 30 et de la figure de Marie Dubas, la Compagnie sollicite d’autres artistes pour des impromptus, des numéros et une exposition photo créée spécialement pour l’événement.

 

La Compagnie, c’est une seule comédienne, mais c’est une compagnie résolument intégrée dans le tissus associatif car elle fait aussi partie de 2004 à 2013 du collectif Quai des Chaps, collectif de structures du spectacle vivant et lieu dédié aux arts nomades. Un festival s’auto-produit, qui souhaite mettre en avant la diversité et la qualité des compagnies locales. Les talents et les compétences se mutualisent avec l'envie de créer ensemble.Depuis son lancement en 2004, Quai des chaps est devenu un collectif qui s'auto-organise pour aller sur des festivals, tels Chalon et Aurillac, et créer une convivialité avec le public : Collectif Maboul distorsion, collectif des Marmiers, collectif Mobil Casbash, collectif Sweat Lodge.

 

En 2006, une seconde version d’Ecoloclown naît sous le regard juste et bienveillant d’Isabelle Le Guénan (La P'tite Scène qui bouge) à Mayotte.

 

En 2007, Tissia renoue avec l'écriture lors d’une résidence d’écriture à La Turmelière à Liré. Y est écrit Narcisse puis viendront ensuite Les Supershoes à Hugo, La Grande Baignoire, L’Île aux Femmes (directement inspirée de son voyage à Mayotte), El Colorator Imperial, Le Petit Bonhomme de papier. Un répertoire de contes se constitue peu à peu pour donner lieu aux Fables de Pêtùla. Il s’agit d’un travail épuré, avec peu de décor ; tout repose sur la présence de la conteuse. Une autre démarche, un autre défi : la parole et l'expressivité sont ses seuls outils. Cet éventail de contes s’adresse tantôt au jeune public, tantôt au tout public. Ils abordent les thématiques de l'environnement, de l'exclusion, de la révolte pacifiste de femmes, de la rencontre avec soi, de l'injustice…

Parmi ces fables, celle de Narcisse, l'oiseau miroir est un spectacle à lui tout seul (il dure 40 min). Il a été présenté à Chalon en 2008, ainsi que dans des festivals Jeune Public (Scènes de Canailles, Festi enfant à Orvault), au salon du livre d’Amiens, en médiathèques, bibliothèques et petits théâtres.

 

2009 sera l'année de la création d'un petit théâtre itinérant, La Pepâmobile, une caravane spectacle, véritable écrin de velours qui ouvre aussi ses portes à d'autres artistes. Inaugurée à Chalon dans la Rue en 2009, elle y proposait des petites formes variées : clown, danse, conte, improvisation, musique, lecture intimiste... La Pêpamobile s'est rendue à  Chalon, Aurillac et dans divers festivals. Elle trouve facilement sa place près des chapiteaux comme ce fut le cas au festival Quai des Chaps à Nantes. Les entresorts se construisent et s'inventent aux couleurs de l'événement où elle est invitée.

C'est aussi dans cet espace privilégié, en 2010, que Le Conte Soundpainting a fait ses débuts.

Et c’est aussi en 2010, que la Compagnie intègre une nouvelle comédienne, Émilie Olivier, qui inaugure son premier solo.

 

En 2012 la Compagnie Pêpaloma intègre le collectif Les Gens de la Lune et se lie à divers projets d’interventions pédagogiques, de mises en scènes théâtrales pour des groupes scolaires, de créations partagées avec notamment Les Séverine et leur crédo « Qui sème l’imaginaire, récolte le voyage ».

 

La Pêpamobile permet de proposer, à partir de 2014, Le Salon des Pinceaux Perchés aux enfants sur les événements festifs et culturels. Cette même année, naît Le Tricycl’N’Drum, une déambulation atypique, re-tricyclée et musicalisée en duo avec un percutionniste. Le projet n’ira malheureusement pas au-delà de quelques représentations.

 

En 2016, un travail à partir de Ce Petit Bonhomme de papier fait presque advenir Ce Monsieur Quelconque... Le projet n’aboutit pas mais n’a pas encore dit son dernier mot !

 

2017, création du Jardin secret de Nina sous le regard extérieur de Clémence Allard. C’est un retour au jeune public que la Compagnie souhaite amorcer, notamment pour proposer une alternative techniquement plus légère à Ecoloclown qui reste très demandé.

 

En 2023, c’est la fermeture administrative de la Compagnie qui n’est heureusement pas synonyme d’arrêt d’activité puisque cette même année, Laure-Anne Guillemot propose à Tissia de reprendre son spectacle, Infirmière à coeur ouvert ; quelques mois plus tard, grâce également au passage express de l’oeil affuté d’Isabelle Le Guénan (La P'tite Scène qui bouge), L’Écume des Maux fait ses premières apparitions chez l’habitant... La Compagnie signe avec ce spectacle une avancée certaine vers le théâtre d’objet, et assied sont envie de témoigner et d’être porteuse de paroles de femmes.

 

La Compagnie Pêpaloma est auto-financée et auto-produite depuis sa naissance.

 

La Compagnie Pêpaloma, c’est encore et toujours beaucoup Tissia, qui de son côté a besoin de se nourrir au sein d’autres compagnies, comme PaQ'la Lune, SBAM, Feu Non Bulle, Théâtre Incognita, Car à Pattes...​

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